Domaine de l'éducation

Le Réseau FORSPAX est membre actif du Cluster éducation depuis 2012, et a assuré la fonction du Rapporteur permanent du Cluster éducation de 2013 à 2017, parfois Co-facilitateur et Rapporteur du cluster en 2018. D'une manière succincte, en termes de résultats produits avec l'appui de DFID et ASDI/C.A/FSC : par le COCOPEF devenu FORSPAX : Contribuer à l'atteinte du 4ème Objectif de développement durable en RDC à travers le partenariat public-privé dans le Secteur de l'éducation nationale et de la nouvelle citoyenneté.

En tant que Collectif, nous nous engageons à contribuer à améliorer et rendre plus sûres et équitables les conditions d'accès aux études, en particulier pour les filles, ainsi que les conditions d'enseignement et d'apprentissage dans les établissements publics d'enseignement secondaires des provinces ciblées. Nous travaillerons avec diligence pour respecter les étapes requises dans les différentes phases de nos projets liés à l'éducation.

Le Réseau FORSPAX dispose des ressources humaines expérimentées dans la programmation et dans la gestion financière du fait d'avoir travaillé dans plusieurs organisations et plusieurs projets. Nous restons attachés à nos principes et valeurs qui sont : l'atteinte des résultats visés dans chaque contrat, la Fidélité aux dispositions contractuelles dans la mise en œuvre des programmes, le travail en synergie, l'Intégrité et la probité morale du personnel, l'objectivité dans l'analyse des dossiers, l'Impartialité, la redevabilité, l'Attachement à la culture de la paix et le Mieux agir chaque jour.

Monitoring

Nombre d’années d’abandon scolaire
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La proportion d’enfants ayant abandonné les études depuis plus de deux ans a augmenté de 2,8%, la probabilité pour ces derniers de revenir dans le système scolaire augmente de plus en plus

Motif d’abandon scolaire
Raison pour quitter l'école ? %
Etudes terminées 2,5
Manque de moyen 81
Pas de tuteur 3,2
Echec scolaire 4,9
Ecole éloignée 1,4
Autre 7
Total 100

Comme pour la première étude, résultats de celle-ci confirme en plus que la cause principale d’abandon scolaire des enfants est le manque de moyens financiers selon 81% d’interviewés. D’autre part, les proportions des échecs scolaires et d’enfants sans tuteurs ont augmenté. Les enfants interviewés manifesteraient l'intérêt pour les études. Ils reconnaissent qu'il est avantageux d'étudier, mais ils manquent des moyens pour répondre. Pour certains, le niveau de vie du père (qui est sensé être le principal pourvoyeur des frais scolaires) ne suffit pas pour répondre à des telles obligations. Ce qui est paradoxal c'est que l'enfant lui même n'arrive pas à se prendre en charge grâce à son butin propre.

Orphelins d’un parent (père ou de mère)
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36,6% d’enfants interviewés sont orphelins d’un des parents (de père ou de mère seulement). Le décès d’un parent déséquilibre la famille entière. Ainsi, exercer une activité économique est la première stratégie à appliquer pour les enfants de ces familles sinistrées. Les carrières constituent pour ces enfants un lieu de réussite facile. Ils s’y rendent soit accompagnés soit seuls.

Orphelins de deux parents
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La perte de tous les deux parents déstabilise les enfants. De tels enfants se retrouvent sous tutelle d’autres personnes qui ne s’occupent pas souvent d’eux de la même façon que leurs propres parents. Ils commencent très tôt à exercer des activités pouvant leur permettre de se prendre en charge. L’étude actuelle montre que 17,4% d’enfants vivant dans les carrières minières sont orphelins de deux parents. Cette proportion a diminué par rapport au premier trimestre de l’année 2014 où elle était estimée à 22,7%. Néanmoins, elle est toujours importante. La riposte équivalente ce qui soit très efficace consisterait à soutenir les ménages, les activités de prise en charge des O.E.V et surtout les ménages d'accueil qui s' y prêteraient le mieux. Les activités de réinsertion socioéconomiques bien menées faciliteraient la réinsertion de ces enfants vulnerables.

Nombre de repas consommés par jour
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Environ 7 enfants sur 10 prennent deux repas par jour dans les carrières où ils exercent leurs activités. La plupart d’enfants sont préoccupés par leur alimentation. Ils travaillent parfois contre la nourriture qu’ils reçoivent comme rémunération. Cette situation n’a pas beaucoup changé durant les trois dernières années.

Nombre de repas à la maison
Nombre de repas à la maison %
Aucun repas 13,2
1 repas 82,1
2 repas 3,6
3 repas 1,1
Total 100

La proportion d’enfants qui prennent plus d’un repas par jour est très faible (4,7%). Celle des enfants ne prenant aucun repas à la maison a augmenté d’environ 9%. En effet, les économies des ménages d’où proviennent ces enfants sont souvent modiques. Ils ne peuvent pas avoir la possibilité de nourrir les enfants plus d’une fois par jour. Ceci peut pousser les enfants à trouver un endroit où ils peuvent compléter leur alimentation avec un repas supplémentaire contre le travail.

Nombre de repas dans la carrière
Nombre de repas %
Aucun 7,6
1 repas 86,4
2 repas 6,0
Total 100

Plus de 90% d’enfants travailleurs dans les mines prennent au moins un repas dans les carrières ; c’est dans ces carrières qu’ils mettent beaucoup plus d’heures en train de travailler, ils doivent se ressourcer en énergie pour tenir le coup pendant la journée. Toutefois, la proportion de ceux qui ne consomment aucun repas a diminué de moitié alors que celle d’enfants prenant un repas a augmenté d’environ 11%. L’ampleur qu’avaient les activités diamantifères dans les années ne l’est pas ces jours, la facilité d’attraper de l’argent facile dans les carrières n’est plus courante. Signalons qu’aucun enfant n’a témoigné avoir consommé plus de deux repas dans la carrière alors que les deux années écoulées, certains d’entre eux pouvaient y parvenir.

Réponses des enquêtés selon les interdits alimentaires
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La proportion d’enfants avec des interdits alimentaires a diminué d’environ 3%. Certains ménages, suite aux difficultés qu’ils rencontrent dans la prise en charge des enfants, ne favorisent pas la pratique des interdits alimentaires. Quelques uns sont des enfants ayant eux même décidés d’arrêter avec cette pratique qui les prive parfois des opportunités à se nourrir.

Accès aux soins de santé en cas de maladie
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Le taux d’accès aux soins de santé des enfants travaillant dans les carrières minières a diminué ; il passe de 68,8% à 63,1% entre le premier trimestre 2014 et le premier trimestre 2016. Les activités des carrières tournent en mal. Les parents ne savent pas répondre à ce besoin avec le faible revenu qu’ils réalisent.

Raison pour ne pas accéder aux soins de santé en cas de maladie
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Malgré les travaux durs qu’exercent les enfants dans les carrières, environ 76,8% d’entre eux ont déclaré manquer de l’argent pour les soins de santé. Par contre, pour certains d’entre les répondants (13,1%), les structures de santé sont plus éloignées. Cependant, certains ont déclaré ne pas trouver du temps pour rechercher les soins de santé lorsqu’ils sont malades, trop pris par leurs activités de routine.